Vous avez décidé qu'il était temps de poser la question. C'est vrai, (presque) tout le monde vous dit que c'est normal, que c'est la vieillesse, que c'était un jour sans (enfin vous n'avez pas de chance, parce que vous avez souvent quelque chose à dire), que vous avez déjà prévenu qui de droit. Et puis las, vous vous dîtes que vous tentez votre dernière chance. Vous tapez les mots maltraitances (comme l'avocat vous a dit) et vous tombez vite sur des documents officiels : site gouvernemental(
Agir contre la maltraitance - gendarmerie nationale), gendarmerie nationale(
Le 116 000 Enfants-Disparus numéro d'appel européen - gendarmerie facebook). Génial, il y a des emails(notez la complexité de l'adresse), puis vous vous dîtes "super" je vais pouvoir appuyer mon argumentation par des photos ou des courriers scannés.
Ainsi, vous envoyez un premier mail à la gendarmerie le vendredi 19. Délesté de cette pression, vous passez un week-end soulagé en vous disant que vous avez prévenu les autorités.
Puis le mardi 23, vous vous rendez compte que le message n'est jamais arrivé, et que la résponse est resté dans le dossier des
courriers spammés. Vous vous empressez d'envoyer de nouveau votre signalement et là, même retour désabusé :
Victimes ou 3977 - Undelivered Mail Returned to Sender 6pAlors le mardi après-midi, vous faîtes le 3977 comme le dit la publicité.
Quelqu'un est à votre écoute, vous lui parlez des boîtes mails mais elle vous répond gentiment que ce n'est pas de son ressort, qu'elle est là pour vous orienter. S'ensuit une discussion, on vous demande des précisions, des informations. Puis la conversation se finit par : "je transmets à qui de droit" (elle vous donne le type de contact) "qui reviendra au plus vite vers vous, sûrement ce mercredi" (le lendemain). Finalement, ça aurait été bien qu'elle me donne un numéro de dossier ... J'attends, j'attends, tout le temps ...
Sanction en cas de non-signalement
La non-dénonciation d'une maltraitance malgré l'obligation peut être punie de 3 ans d'emprisonnement et de 45.000 € d'amende.
Le délaissement peut être puni de 5 ans d'emprisonnement et de 75.000 € d'amende (voire de 15 ou 20 ans, en cas de mutilation, d'infirmité permanente ou de décès).
C'est votre droit :
Que faire devant une situation de maltraitance d'une personne âgée - Service -public.fr