29 oct. 2012

Victimes ? pas vraiment soit-disant ...

Vendredi 26 octobre, en attendant d'avoir des nouvelles du 3977, je tente l'email suivant :
cabdgpn.deleg-victimes@interieur.gouv.fr

J'envoie le mail vers 7h30. 9h30, je reçois un accusé de lecture.
12H00 : une voie féminine me demande :

  • "Mr Patrice Chassaing ?"

  • "Oui"

  • "Ministère de l'intérieur, vous nous avez envoyé un mail parlant de XXX"

  • "Oui, c'est cela"

  • "Nous ne pouvons traiter votre requête, car il n'y a pas besoin d'une intervention des forces de l'ordre"

  • "Ok, mais il y a quand même des personnes potentiellement en danger, des victimes, et puis j'ai lu dans certaines pages de vos sites webs que certains faits dénoncés peuvent entrer dans ce cadre."

  • "je vais voir avec mon chef ..."

  • "Je suis désolé mais il faudrait plus entrer en contact avec le ministère des affaires sociales ..."

  • "D'accord, vous pouvez leurs faire suivre"

  • silence

  • "Parce-que des adresses emails, vous en avez des tonnes, alors pour trouver la bonne !"



La conversation se finit cordialement. Plutôt efficace, mais est-ce que cela portera ces fruits ?

Le reste, j'en sais rien. Je suis sûrement fiché pour activité subversive ou un truc de ce genre, alors que c'est moi qui essaye de sauver des gens : qu'il fait bon être du côté des dénoncés ...

3977 ? Non, rien.

25 oct. 2012

Restez-vous victimes par mail ou faîtes-vous le 3977 ?

Vous avez décidé qu'il était temps de poser la question. C'est vrai, (presque) tout le monde vous dit que c'est normal, que c'est la vieillesse, que c'était un jour sans (enfin vous n'avez pas de chance, parce que vous avez souvent quelque chose à dire), que vous avez déjà prévenu qui de droit. Et puis las, vous vous dîtes que vous tentez votre dernière chance. Vous tapez les mots maltraitances (comme l'avocat vous a dit) et vous tombez vite sur des documents officiels : site gouvernemental(Agir contre la maltraitance - gendarmerie nationale), gendarmerie nationale(Le 116 000 Enfants-Disparus numéro d'appel européen - gendarmerie facebook). Génial, il y a des emails(notez la complexité de l'adresse), puis vous vous dîtes "super" je vais pouvoir appuyer mon argumentation par des photos ou des courriers scannés.

Ainsi, vous envoyez un premier mail à la gendarmerie le vendredi 19. Délesté de cette pression, vous passez un week-end soulagé en vous disant que vous avez prévenu les autorités.
Puis le mardi 23, vous vous rendez compte que le message n'est jamais arrivé, et que la résponse est resté dans le dossier des courriers spammés. Vous vous empressez d'envoyer de nouveau votre signalement et là, même retour désabusé : Victimes ou 3977 - Undelivered Mail Returned to Sender 6p

Alors le mardi après-midi, vous faîtes le 3977 comme le dit la publicité.
Quelqu'un est à votre écoute, vous lui parlez des boîtes mails mais elle vous répond gentiment que ce n'est pas de son ressort, qu'elle est là pour vous orienter. S'ensuit une discussion, on vous demande des précisions, des informations. Puis la conversation se finit par : "je transmets à qui de droit" (elle vous donne le type de contact) "qui reviendra au plus vite vers vous, sûrement ce mercredi" (le lendemain). Finalement, ça aurait été bien qu'elle me donne un numéro de dossier ... J'attends, j'attends, tout le temps ...




Sanction en cas de non-signalement

La non-dénonciation d'une maltraitance malgré l'obligation peut être punie de 3 ans d'emprisonnement et de 45.000 € d'amende.

Le délaissement peut être puni de 5 ans d'emprisonnement et de 75.000 € d'amende (voire de 15 ou 20 ans, en cas de mutilation, d'infirmité permanente ou de décès).





C'est votre droit : Que faire devant une situation de maltraitance d'une personne âgée - Service -public.fr

10 oct. 2012

"Idéal Résidences" : La Résidence de Diane a souhaité répondre.

La Résidence de Diane qui fait partie du groupe "Idéal Résidences" a souhaité répondre à mon blog. Malheureusement ils n'ont pas répondu par des actes. Aurais-je oublié de vous dire que j'avais constaté une odeur nauséabonde dans la salle de bain en m'y rendant le 25 septembre 2012, ce que j'avais fait constaté par le responsable d'établissement.

Je vous livre ici la prose de leur avocat (disponible au format .pdf):
Evidemment je réfute avoir été agressif envers le personnel de l'établissement, tout au plus avoir insisté plus vertement auprès de la responsable (toujour la même) lorsque je constatais des faits(à répétitions) plus que troublants(tremblants?). Pour le reste, je ne répondrais pas aux allégations de mon détracteur je considère que le contenu du blog parle pour moi.